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mardi 19 novembre 2013

Incurables de Lars Kepler

Une jeune fille est assassinée dans la chambre d'isolement d'un centre de réhabilitation psychiatrique. Elle porte les traces de violents coups à la tête. Son corps est étendu sur le lit, les mains posées sur le visage, comme si elle jouait à cache-cache avec son meurtrier. Dans la grange voisine, on retrouve le cadavre de l'infirmière de garde cette nuit-là. Elle a été tuée à coups de marteau. Visé par une enquête interne, l'inspecteur Joona Linna est dépêché sur les lieux, mais en qualité de simple observateur. Il découvre rapidement que l'une des pensionnaires, Vicky Bennet, manque à l'appel. Sous son lit on retrouve des draps ensanglantés, et sous l'oreiller un marteau maculé de sang. Peu après, on signale le vol d'une voiture à bord de laquelle se trouvait un enfant de quatre ans. Les descriptions confuses fournies par la mère désemparée correspondent au signalement de Vicky. C'est le début d'une course contre la montre pour Joona Linna. En fouillant le passé troublé de la jeune fille, il fait d'inquiétantes découvertes. Qui est vraiment Vicky Bennet ? De quoi est-elle capable ? Et qui est cette médium qui ne cesse d'appeler la police, prétendant être entrée en contact avec l'esprit de la jeune fille morte ? Avec Incurables, Lars Kepler continue de sonder le tréfonds du psychisme humain. Une nouvelle fois, il signe un polar effréné aussi imprévisible que son héros. Un thriller impossible à lâcher.
Avis d'un membre du club Rouletabille (Michel W.) :
Toujours le même inspecteur Joona Linna avec ses fantômes et ses casseroles au fil des romans du couple d'écrivains œuvrant sous le pseudonyme de Lars Kepler.
On en apprend un peu plus sur Joona et comme c'est devenu une habitude chez certains auteurs, on en saura plus dans le roman suivant ; il ne faudrait pas épuiser le filon...
Une histoire sombre, mieux ficelée que dans le roman précédent, sans trop de longueurs inutiles. L'écriture est tout juste correcte, sans plus, pour ne pas le classer dans les polars de hall de gare ; mais il est vrai que c'est une traduction.
Pourquoi après plus de 400 pages, précipiter la conclusion en 10 ou 20 pages ? On dirait que les auteurs n'arrivent pas à s'en sortir si ce n'est en expédiant la fin. C'est du travail bâclé.
Et puis après cette fin décevante, encore une petite couche sur les casseroles de Jonna pour introduire le roman qui suivra.
Note : 12/20

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