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vendredi 28 février 2014

Le poil de la bête de Heinrich Steinfest

Anna Gemini est une blonde discrète, mère célibataire, devenue tueuse à gages pour assurer une vie confortable à son fils Carl, adolescent handicapé dont elle ne se sépare jamais. Mère poule et tueuse freelance : Anna allie les deux sans états d âme inutiles. Deux principes cependant lui tiennent à cœur : elle part toujours en mission avec son fils, et ses victimes doivent acquitter elles-mêmes, d'une façon ou d'une autre, le prix de leur élimination. Après avoir éliminé un diplomate norvégien, à la demande de l'épouse de celui-ci, elle tombe sur le détective privé Markus Cheng, Autrichien exilé à Copenhague mais mandaté par le gouvernement norvégien pour enquêter sur le meurtre.
Markus Cheng est l'incarnation du flegme viennois : émotions maîtrisées et distance critique. Autrichien pur jus malgré un physique de Chinois, traversé en permanence par des états d'âme divers et variés, il a perdu sa femme et un bras au cours d enquêtes précédentes, et ne regrette d'ailleurs ni l'un ni l'autre. Il forme un couple incongru avec son vieux chien, Oreillard, devenu incontinent, qui passe son temps à dormir et n'a jamais fait peur à personne. Petit à petit, Cheng s'enfonce dans cette enquête en forme de sables mouvants, où tout le monde se connaît et court après le même Graal : la formule secrète de la première Eau de Cologne (4711), qui serait un élixir de vie éternelle.


Avis d'un membre du club Rouletabille (Simone H.) :

Ca part dans tous les sens.
Digressions sans intérêt pendant des pages, et qui font perdre le cours d'une histoire complètement loufoque d'ailleurs.

Note : 8/20

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