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jeudi 12 juin 2014

La madone de Notre-Dame d'Alexis Ragougneau

«La touriste fit un signe de croix puis s'approcha du banc. Dans un murmure empreint d'un fort accent, elle demanda à la jeune femme en blanc s'il lui était possible de s'asseoir à ses côtés pour prier. Celle-ci ne daigna pas répondre, invariablement figée, le regard aimanté par la statue de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs. L'Américaine, après avoir répété sa question sans davantage obtenir de réponse, finit par poser son séant sur le banc dont le bois craqua sous l'effort. Alors, comme dans un cauchemar venu du plus profond de la nuit, la madone blanche hocha la tête. Son menton vint se poser sur sa poitrine puis, en douceur, presque avec grâce, son corps entier bascula vers l'avant et s'effondra sur le dallage à damier.
C'est alors que la grosse Américaine se mit à hurler.»

La police et Claire Kauffmann, la procureur, s'interrogent. Qui est cette morte à la robe blanche ? Au nom de quelle abomination lui a-t-on scellé le vagin à la cire de cierge ? Sa présence lors de la procession du 15 août tenait-elle de la provocation ou de la ferveur religieuse ? Le père Kern, le prêtre de Notre-Dame, est persuadé que l'enquête fait fausse route. Pour élucider le mystère de la Madone, l'homme de foi remontera jusqu'aux racines du mal...


Avis d'un membre du club Rouletabille (Laurence F.) :


Décès requalifié en meurtre, survenu à la Basilique de Notre Dame dont l’enquête a été confiée à un commandant de police et une jeune magistrate. Deux personnages présentant des troubles psychiques, voire psychologiques liés à leur passé, qui sont des éléments capitaux quant aux raisons pour lesquelles cette enquête leurs a été confiée.
Rapidement un premier suspect est découvert et, au fil du déroulement de l’histoire, nous comprenons aisément que ce n’est pas le coupable.
Triller politico-religieux ou les intérêts de ces deux institutions sont au cœur de l’intrigue. Cousu de fil blanc avec un certain nombre de longueurs comprenant des descriptions parfois inutiles, un manque de rebondissement, d’imbroglio et parfois d’intérêt. Le dénouement se devine assez facilement et simplement, même si le coupable n’est révélé que dans les dernières pages.


Lecture facile et agréable. 

Note : 12/20

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