Pages

jeudi 31 juillet 2014

Le duel d'Arnaldur Indridason

Pendant l'été 1972, Reykjavík est envahi par les touristes venus assister au championnat du monde d'échecs qui oppose l'Américain Fischer et le Russe Spassky. L'Américain se conduit comme un enfant capricieux et a de multiples exigences, le Russe est accueilli en triomphe par le parti communiste islandais, le tout sur fond de guerre froide. Au même moment un jeune homme sans histoire est poignardé dans une salle de cinéma, le magnétophone dont il ne se séparait jamais a disparu. L'atmosphère de la ville est tendue, électrique. Le commissaire Marion Briem est chargé de l'enquête au cours de laquelle certains éléments vont faire resurgir son enfance marquée par la tuberculose, les séjours en sanatorium et la violence de certains traitements de cette maladie, endémique à l'époque dans tout le pays. L'affaire tourne au roman d'espionnage et Marion, personnage complexe et ambigu, futur mentor d'Erlendur, est bien décidé à trouver le sens du duel entre la vie et la mort qui se joue là. Un nouveau roman d'Indridason qu'il est difficile de lâcher tant l'ambiance, l'épaisseur des personnages, la qualité d'écriture et l'intrigue sont prenantes.

Avis d'un membre du club Rouletabille (Michel W.) :

Quand l'auteur d'une saga semble être à court d'idées, rien de plus simple pour relancer l'affaire. Il suffit de s'intéresser à la jeunesse des personnages qui sont apparus dans les premiers romans. Il y a alors de la place pour plusieurs nouvelles histoires. C'est du Star Wars...
Sauf que dans ce polar, on est loin de la qualité des précédents ouvrages. On s'ennuie, c'est mou. C'est l'Islande finalement...
Marion Brem, (commissaire à la retraite dans La cité des Jarres/ La femme en vert...) débute à la police judiciaire de Reykjavik et évoque les moments difficiles de son enfance. 
En toile de fond, le championnat du monde d'échecs entre la Russie et les Etats-Unis (Fischer/Spassky); Marion se retrouve dans une classique histoire de barbouzes en pleine Guerre Froide. Rien de bien original. Même l'écriture ne semble pas être de la même veine que les précédents titres de cet auteur.
Finalement une déception.
Tiens, dans les dix dernières lignes apparaît Erlendur Sveinsson, le futur commissaire, héro de la dizaine de romans écrits par Indridason... Il est à la circulation; il faut bien débuter quelque part.
Il ne sera sûrement pas commissaire avant trois ou quatre romans à paraître !!!

Note : 11/20

Avis d'un membre du club Rouletabille (Laurence F.) :

Décevant ! Sur le fond politico-policier pendant la guerre froide, première moitié répétitive, ennuyeuse, un quart suivant moyen, seule la fin devient intéressante, ainsi que les conséquences de la tuberculose endémique dans l'Islande du début du XXème siècle.

Note : 10/20

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire