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dimanche 20 juillet 2014

Tuez qui vous voulez de Olivier Barde-Cabuçon

Hiver 1759. Alors que s'élèvent les fusées multicolores d'un splendide feu d'artifice donné par le roi à son bon peuple de Paris, un inconnu est assassiné dans une ruelle. C'est le troisième jeune homme retrouvé égorgé et la langue arrachée. Mais cette fois, la victime est russe. Le commissaire aux morts étranges se charge de l'affaire dans une atmosphère aussi singulière que les meurtres dont il a la charge : les miracles se multiplient au cimetière Saint-Médard, et des femmes se font crucifier dans des appartements discrets pour revivre les souffrances du Christ ; les rues de Paris s'enfièvrent à l'approche de la fête des Fous qu'un mystérieux inconnu invite à ressusciter ; la cour, quant à elle, est parcourue de rumeurs au sujet du mystérieux chevalier d'Eon, secrétaire d'ambassade à Saint-Pétersbourg et, dit-on, émissaire du Secret du roi, une diplomatie parallèle mise en place par Louis XV... Les tensions s'exacerbent dans les quartiers populaires. Sartine, le lieutenant général de police, craint des débordements car le peuple est seul maître de la rue. Quant au moine, oubliant son âge, il semble se laisser gagner par l'esprit de cette antique fête, où les fous deviennent sages et les sages fous. La royauté est menacée, les interdits transgressés. L'ordre social est-il en train de s'inverser ? Le commissaire aux morts étranges garde la tête froide et mène l'enquête.

Avis d'un membre du club Rouletabille (Sylvie D.) :


Ce roman est la troisième enquête du Commissaire aux morts étranges.
Nous sommes en 1759, à la période de Noël, sous le règne de Louis XV. Le commissaire aux morts étranges, nommé Volnay, va enquêter, avec l’aide de son père, « le moine » (car il porte très souvent une bure), sur trois meurtres de jeunes hommes, égorgés et la langue tranchée. Le commissaire est directement sous les ordres du lieutenant général de police Sartine. Au cours de son enquête, il sera amené à rencontrer le Chevalier d’Eon, personnage à plusieurs facettes.
Les trois jeunes hommes assassinés n’ont apparemment aucun point commun. Les pistes seront donc nombreuses.

Grâce aux personnages et aux événements, on est plongé dans l’atmosphère de l’époque. Pour ma part, c’est mon premier roman avec ce personnage mais pour faire un parallèle, j’y ai retrouvé tous les ingrédients de la série télévisée « Nicolas Le Floch ».

Note : 14/20

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