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vendredi 27 février 2015

Coup de coeur : Thierry Bourcy

A l'occasion des commémorations de la première guerre mondial, coup de projecteur sur l'auteur de roman policier Thierry Bourcy, connu pour son personnage Célestin Louise, "flic et Soldat de la guerre 14-18".

Après un DESS de psycho-pathologie, travaille à l’hôpital psychiatrique de Vannes, jusqu’à sa rencontre avec le scénariste Bernard Revon (“Baisers volés”, “Domicile Conjugal”). Commence alors une carrière d’assistant, tourne un premier court-métrage “La rose de Paracelse” (1986), et réalise des portraits de plasticiens. Fait ses débuts de scénariste pour Mag Bodard, ( “Hôtel de Police” 1985). Enchaîne ensuite les écritures pour la télévision, tout en réalisant des courts métrages et des documentaires, et en développant des projets de cinéma. En tant que scénariste, collabore entre autres avec Georges Lautner (« L’homme de mes rêves »), Laurent Heynemann (« Cognacq-Jay »), Jean-Claude Brialy (« Vacances bourgeoises »), Jean-Louis Lorenzi (« Le choix de Thomas », « La tranchée des espoirs »), Jacques Trefouël (« François d’Assise », documentaire), Jorge Amat (« L’œil du consul », doc.), Louis Couvelaire (“L’Oiseau Blanc”, doc.), Robert Kechichian (“L’espionne qui boîte”, doc.)… Dirige régulièrement des ateliers d’écriture de scénario. Egalement auteur de théâtre, de romans historiques (« La côte 512″, “L’arme secrète de Louis Renault”, “Le château d’Amberville”, “Les Traîtres”, “Le gendarme scalpé”, “Le crime de l’Albatros”, « Les Ombres du Rochambeau ») de BD et de chansons. A co-produit le long-métrage de Claude Berne “Hôtel du Paradis” (2011).

Prix SACD 1984 pour la pièce « Le Crime Anglais »
Prix du film de l’espoir au FESPACO 1999 pour la série « À nous la vie »
Prix du Public, Meilleur Espoir masculin et Meilleure Musique au Festival de Luchon 2003, Prix du Public et Prix du Scénario aux RITV de Reims 2004 pour « La tranchée des Espoirs »
Bourse Beaumarchais pour le court-métrage « Intérieur Nuit » 2004
Prix Grand Témoin Mutualiste Junior 2008 pour “La cote 512”
Prix du polar au Salon du Livre de Poche de St Maur 2010 pour “Le Château d’Amberville”
Prix de la médiathèque de Clamecy 2013 pour “L’arme secrète de Louis Renault”


(Source http://www.thierrybourcy.com/)




mardi 24 février 2015

Bäckström Epsiode 1 de Leif G.W. Persson

Par un été caniculaire, une jeune stagiaire de la police de Växjö, Linda Wallin, est retrouvée assassinée chez sa mère. Une équipe d'enquêteurs de Stockholm, dirigée par le très controversé inspecteur Bäckström, est envoyée en renfort par un directeur de la police au bord de la crise de nerfs. N'ayant guère confiance en ses collègues locaux mais convaincu de son génie et de son charisme, Bäckström met en place une stratégie qu'il juge imparable, mais qui est loin de faire l'unanimité. Avançant à tâtons dans les méandres de l'enquête, persuadé de toucher au but, il attend l'illumination qui le couvrira de gloire. Mais pendant ce temps-là, la police des polices veille, et sa hiérarchie s'impatiente...

Avis d'un membre du club Rouletabille (Simone H.) :


Décevant.

Deux tiers du livre sont peu rythmé. 
On suit le dénommé Bäckström dans ses journées, sa quête de bière fraîche, ses jugements sur ses collègues...
... en attendant, quelque chose qui n'arrive jamais ! et d'apprendre qu'il n'est par vraiment efficient à son poste.
La fin et le dénouement de l'enquête viennent d'ailleurs. 
Une- je dis bien une- page très drôle : le détail d'une facture de blanchisserie, c'est à la page 409 (on peut y passer directement après la page 29).
Pas envie de lire l'épisode suivant...

Note : 6/20


Rencontre Rouletabille : Olivier Kourilsky

Vendredi 13 février 2015 à 19h, la ludo-bibliothèque Emile-Bayard accueillera pour la seconde fois, l'auteur de roman policier Olivier Kourilsky, à l'occasion du festival du polar de Viry-Chatillon.

Olivier Kourilsky, alias le Docteur K, est médecin néphrologue, professeur honoraire au Collège de médecine des Hôpitaux de Paris ; il a dirigé le service de néphrologie du Centre Hospitalier Sud-Francilien

Il écrit des romans policiers depuis un peu plus de dix ans et a publié six ouvrages depuis 2005, dont « Meurtre pour de bonnes raisons", prix Littré 2010.

Ses personnages évoluent souvent dans le monde hospitalier, entre les années soixante et aujourd’hui. Au fil du temps, on suit le professeur Banari, le commissaire Maupas, le commandant Chaudron, jeune policière chef de groupe à la Crim'…

Olivier Kourilsky est membre de la Société des gens de lettres et de la Société des auteurs de Normandie.


Meurtre à la morgue
Dernier Homicide connu
Meurtre avec prémédication
Meurtre pour de bonnes raisons
Homicide par précaution
Homicide post mortem
Le septième péché


(Biographie provenant du site des éditions Glyphe)

mercredi 11 février 2015

La trilogie écossaise de Peter May

En rupture de ban avec son passé, l'inspecteur Fin McLeod, meurtri par la disparition tragique de son fils unique, est de retour sur son île natale où, chaque année, une douzaine d'hommes partent en expédition à plusieurs heures de navigation pour tuer des oiseaux nicheurs. Sur fond de traditions ancestrales d'une cruauté absolue, Peter May nous plonge au cœur d'une enquête déchirante, qui va obliger McLeod à affronter sa propre histoire.

Alors que Fin rentre définitivement au pays, on découvre le cadavre d'un jeune homme, miraculeusement préservé dans une tourbière. Les analyses ADN relient le corps à un vieil homme atteint de la maladie d'Alzheimer, Tormod Macdonald, et font de celui-ci le suspect n°1. Au rythme des fulgurances qui traversent l'esprit malade de Tormod, le passé resurgit, et avec lui l'histoire des homers, ces orphelins exilés aux Hébrides et corvéables à merci.

Whistler était le plus brillant des amis de Fin. Le plus loyal. Par deux fois, il lui a sauvé la vie. Promis au plus bel avenir, il a pourtant refusé de quitter l'île où il vit aujourd'hui comme un vagabond. Sauvage. Asocial. Privé de la garde de sa fille unique. Or voici que Fin doit prendre en chasse les braconniers qui pillent les eaux sauvages de Lewis. Et Whistler est, d'entre tous, le plus redoutable des braconniers.


Avis d'un membre du club Rouletabille (Michel W.)


1000 pages qui sont un vrai délice. On vit les Hébrides comme si on y était. Les paysages à couper le souffle,  les lumières, le climat, les habitants et le personnage Fin que l’on voit grandir depuis ses années d’écoles avec les rivalités d’enfance, les amours lycéennes jusqu’à son poste d’inspecteur principal à Édimbourg.
3 histoires, 3 enquêtes qui ramènent à chaque fois à la lumière des pans de son passé qu’il désire et redoute à la fois de soulever. Tout est si bien construit que l’ensemble nous envoûte et nous transporte parmi les habitants de l’île, où des îles tant elles sont nombreuses. Les chasses traditionnelles, les catastrophes humaines ou naturelles, les modes de vie… qui sont évoqués et servent de fil rouge à travers ces 3 romans sont véridiques. L’astucieux va-et-vient entre le présent et le passé des personnages, le huis clos insulaire font de cette trilogie écossaise un roman noir d’une redoutable efficacité. On a envie de visiter les Hébrides Extérieures.
Pour le confort de la lecture, une carte détaillée de la région est indispensable si l’on veut vivre l’île.

Note : 18/20

Derniers instants de Steve Mosby

Brisé par le suicide de sa femme, Alex Connor a tout quitté : son métier, ses amis, son pays. Lorsqu'il apprend que Sarah, sa meilleure amie, a été assassinée, il revient pour la première fois dans la ville où il a longtemps vécu. La police ne tarde pas à mettre la main sur le coupable. Mais en dépit des indications données par celui-ci, le corps de Sarah reste introuvable. Pendant ce temps-là, à l'autre bout du pays, Paul Kearney est sur les traces d'un tueur en série. Une femme vient d'être enlevée, il sait qu'il n'a qu'une semaine pour la retrouver. Alex et Paul sont l'un comme l'autre encore loin de s'imaginer vers quelle monstrueuse réalité ils s'acheminent...

Avis d'un membre du club Roultabille (Michelle W.) :


Tout commence par des histoires de meurtres non dits et de suicides.
Après celui de sa femme, qui semble avoir été programmé, Alex Connor craque, quitte l’Angleterre et erre de ville en ville en France, en Italie.
Lorsqu’il apprend la mort de sa meilleure amie, il revient en Angleterre.
Sarah était journaliste, spécialisée dans les affaires criminelles et  enquêtait sur un site internet très particulier. Une sorte de club privé proposant des photos et des vidéos de viols, meurtres, et autres joyeusetés... Son corps a disparu comme celui de plusieurs autres femmes.
C’est un roman gore, aux descriptions parfois choquantes.
Les deux principaux  personnes sont torturés à souhait par leur passé. On comprend pourquoi à la fin. Mais c’est parfois difficilement compréhensible. On ne sait plus on l’on en est et on a du mal à trouver une explication. C’est dur à lire. Ça met très mal à l’aise ; c’est d’une noirceur intense.
Ce roman n'est pas à mettre dans les mains de tout le monde.  
C’est angoissant du début à la fin et le style n’arrange rien.

Note :7/20

La femme aux fleurs de papier De Donato Carrisi

La nuit du 14 au 15 avril 1912, tandis que le Titanic sombrait au beau milieu de son voyage inaugural, un passager descendit dans sa cabine de première classe, revêtit un smoking et remonta sur le pont. Au lieu de chercher à sauver sa peau, il alluma un cigare et attendit la mort.
 

Le 14 avril 1916, dans les tranchées du mont Fumo, quatre ans jour pour jour après le naufrage duTitanic, un soldat italien est fait prisonnier. À moins qu’il ne révèle son nom et son grade, il sera fusillé le lendemain à l’aube. Jacob Roumann, médecin autrichien, n’a qu’une nuit pour le faire parler. Mais le prisonnier veut diriger l’interrogatoire. Sa vie, décrète-t-il, tient non pas à une, mais à trois questions :
« Qui suis-je ?
Qui est Guzman ?
Et qui était l’homme qui fumait sur le Titanic ? »
De cet instant se noue entre les deux ennemis une alliance étrange autour d’un mystère qui a traversé le temps et su défier la mort.
Avis d'un membre du club Rouletabille (Maryse W.) :

Pour moi ce n’est ni un polar, ni de la science fiction, ni un roman noir, c’est un conte philosophique,  une histoire à écouter.
Déstabilisant mais on est pris au jeu et on lit, on cherche à savoir la fin de l’histoire.
L’auteur est documenté sur la guerre entre les autrichiens et les italiens.
C’est un prisonnier autrichien dans les tranchées qui raconte une histoire à un médecin italien avant de se faire fusiller.
L’écriture est agréable et fluide.
NB : Je n’ai peut-être pas tout compris !!!!

Note : 11/20

jeudi 5 février 2015

Du sang sur la Baltique de Viveca Sten

Un an après l'affaire Krister Berggren, un nouveau crime vient troubler les eaux de l'île de Sandhamn : cette fois, l'inspecteur Thomas Andreasson et son amie Nora enquêtent sur la mort du vice-président de la Royal Swedish Yachting Society, assassiné pendant une régate.
Crime passionnel, règlement de comptes ou visée
politique ? Les pistes sont multiples, et lorsque un autre membre de la Yachting Society est retrouvé mort devant sa maison, la liste des suspects se resserre autour de cette élite mondaine, certes restreinte, mais inaccessible et prête à tout pour sauver les apparences. 

Avis d'un membre du club Rouletabille (Michel W.) :


Un polar nordique bien ficelé, un suspense bien mené et en plus c’est assez bien écrit. Ça change de Camilla Läckberg même si on retrouve des similitudes. On est tout de suite dans le bain avec un meurtre des plus subtils. Meurtre d’argent, de pouvoir, vengeance sentimentale, affaire crapuleuse ou de drogue ?  Tout y passe et l’enquête a de quoi piétiner car ça part un peu dans tous les sens. Et bien sûr, tout le monde est au dessus de tout soupçon… pour le 2ème roman traduit, (il date de 2009 et il y en a 5 ou 6 de parus en Suède) l’auteure nous emmène dans l’archipel aux milliers d’îles au large de Stockholm et en particulier sur Sandhamn. Toile de fond de ce roman, une régate organisée par un prestigieux yachting-club, le tour de Gotland, la plus importante d’Europe du Nord à laquelle participent de prestigieux voiliers et équipages. Un ensemble très « class » et très huppé…On retrouve les personnages du précédent opus qu’il faut avoir quand même lus auparavant pour bien comprendre les « casseroles » de chacun. Ici, il n’y a pas de longs « flashbacks » et dans ce cas, on est plus ou moins obligé de deviner les évènements passés du précédent volet.
Dans cette seconde  enquête de l’inspecteur Thomas Andreasson et de sa meilleure amie Nora, on ne meurt pas par noyade mais d’un coup de feu. Pas d’hémoglobine à chaque chapitre. On attend  la suite des traductions car si cette nouvelle enquête est résolue, les personnages continuent  leur histoire… A suivre.


Note : 16/20

Note de Simone H. : 14/20

Police de Jo Nesbo

Quand un policier d'Oslo est assassiné à la date anniversaire et sur les lieux d'un crime non élucidé, cela n'est certainement pas un hasard. Et lorsque deux autres policiers qui ont participé à des enquêtes infructueuses sont tués à leur tour, c'est une évidence : un meurtrier brutal aux méthodes bestiales rôde dans les rues de la capitale norvégienne.
La police ne dispose d'aucun indice et, pire encore, elle déplore l'absence de son meilleur limier. Mais aujourd'hui, l'inspecteur Harry Hole n'est plus en mesure d'aider ni de protéger quiconque.
Pendant ce temps, à l'hôpital d'Oslo, un homme gravement blessé est dans le coma. Personne ne connaît son nom. Même les policiers chargés de le protéger n'ont pas le droit d'approcher le patient. S'il reprenait conscience, cet inconnu aurait pourtant bien des secrets à révéler...


Avis d'un membre du club Rouletabille (Christine L.) :

Ce livre reprend les aventures de l'inspecteur Harry Hole là où on les avait quittées à la fin de "Fantôme", paru précédemment. Après avoir enquêté sur un réseau de trafic de drogue dans Oslo et le meurtre impliquant Oleg, le fils de Rakel (la femme de sa vie), Harry a décidé de décrocher. Mais la brigade criminelle d'Oslo est confrontée à une série de meurtres sordides : des policiers qui avaient travaillés sur des homicides non élucidés sont sauvagement assassinés à la date anniversaire du crime. Désemparés, les anciens collègues de Hole vont tenter de faire revenir dans le jeu l'inspecteur aux 100% de réussite...
Le nouvel opus gagne un haut degré de suspense, nourri par les intrigues y compris quelques fausses pistes. 
Attention : quelques descriptions assez violentes.

Note : 15/20

mercredi 4 février 2015

Polars en série

Jaloux, psychopathes, crimes passionnels ou vengeurs, des nouvelles délicieusement atroces sont réunies dans un coffret luxueux pour garantir un été de frisons. De grands auteurs contemporains, à l'écriture originale et talentueuse, nous entraînent dans des histoires criminelles inédites, tour à tour sanglantes, drôles, absurdes ou terrifiantes... Ils signent un ouvrage dédié au polar composé de douze nouvelles intrigantes et déroutantes.

Avis d'un membre du club Rouletabille (Maryse W.) :


Plusieurs auteurs connus se sont prêtés au jeu de l’écriture de polar.
Des nouvelles qui se lisent vite,  des intrigues surprenantes.
8 petites histoires sur 115 pages avec une présentation des auteurs.
L’exercice doit être difficile !!!              


Note : 12/20 

Etrange sabotage de Pierre D'Ovidio

« Dès quatre heures du matin, une longue colonne d’agents de la Société nationale des chemins de fer et de secouristes à laquelle s’étaient mêlés curieux et journalistes du cru s’étirait le long de la voie. Epaules voûtées, mains dans les poches, têtes rencognées entre les épaules pour fuir les rafles de la bise qui giflait les visages, tous contemplaient le spectacle formidable. » Le 4 décembre 1947, le rapide Paris-Lille déraille à dix kilomètres d’Arras. Les journaux font leur une du drame, qui cause vingt morts et quarante-cinq blessés graves, et questionnent : qui est responsable ? S’agit-il d’un sabotage ? Dans un climat politique trouble où les grèves se multiplient (marins, dockers, mineurs…), l’antagonisme entre puissances russe et américaine s’exacerbe, les communistes et les syndicalistes de la CGT sont les premiers visés. C’est à Maurice Clavault, inspecteur et ancien résistant, que revient la mission de trouver les coupables, secondant le commissaire d’Arras, Gustave Cecchi, un homme fidèle aux convictions de son père : antifasciste convaincu et ex-militant socialiste. Comment Maurice va-t-il réussir à se tirer de cet imbroglio politico-ferroviaire, entre coupables réels sans doute manipulés et vrais-faux innocents ?

Avis d'un membre du club Rouletabille (Maryse W.) :


Ce livre se passe à l’époque de l’après-guerre immédiat, en France. Une époque Difficile : la IV République est fragile, les communistes sont nombreux et actifs. Ils pèsent sur la politique générale par la branche syndicale de la CGT.
Un contexte de violence, de répression musclée est fort bien décrit.
Un évènement qui a vraiment eu lieu : le déraillement du train Paris-Lille à Arras sert de toile de fond.
L’auteur construit une intrigue politico-crimino-ferroviaire avec des personnages réels et fictifs qui pourrait être d’actualité aujourd’hui.
L’enquêteur : Maurice Clavault est aidé par sa compagne artiste Ginette !!!
Livre agréable, bien écrit, enquête documentée.      


Note :14/20

Du sang sur la Tamise de Anne Perry

Londres, 1856. Alors que le canal de Suez sonne l'ère du progrès, William Monk se voit confronté à une affaire sans précédent. Sous ses yeux, un navire explose sur la Tamise et cause la perte de nombreux passagers. Pour la police, le coupable de l'attentat est vite trouvé. Mais ne s'agirait-il pas surtout de couvrir la vérité à l'aide d'un bouc émissaire ? Hanté par les images du drame, Monk est prêt à se dresser contre une autorité corrompue pour que justice soit faite...

Avis d'un membre du club Rouletabille (Maryse W.) :


Londres en 1856.En cette époque de progrès, l’empire britannique est en pleine expansion .
Les travaux sur le canal de Suez sont presque achevés. Beaucoup de gens ont tout à gagner ou tout à perdre…..
Survient un attentat sur un bateau sur la Tamise. L’explosion entraîne la mort de nombreux innocents.
L’inspecteur Monk commence l’enquête et de plus il en a été un témoin proche. Mais l’enquête lui est retiré au profit de la police métropolitaine.
Un coupable est très vite arrêté. Monk doute, se pose des questions…..
Ce livre est le cinquième tome avec des personnages récurrents et d’autres disparus.
Pour ma part c’était une première lecture de cet auteur, le livre est intéressant mais parfois il y a des passages un peu longs et trop de scènes de procès.                  


Note : 12/20

L'île du serment de Peter May

De mémoire d'homme, aucun meurtre n'a jamais eu lieu sur l'île d'Entrée, située dans l'archipel de La Madeleine, à l'est du Canada, et peuplée par une poignée de familles d'origine écossaise pour la plupart. Jusqu'à cette nuit de tourmente où James Cowell est poignardé à mort. Sa femme prétend qu'un assaillant s'en est pris à elle avant de tuer son mari, mais tous suspectent cette épouse d'un couple vacillant. Tous, sauf Sime Mackenzie. Seul anglophone parmi les enquêteurs envoyés sur place, il éprouve un choc en découvrant Kirsty Cowell. Le sentiment irréfutable de la connaître depuis toujours. Isolé dans une équipe où oeuvre comme spécialiste des scènes de crime son ex-femme Marie-Ange, meurtri par l'échec de son mariage, rompu par l'insomnie, Sime sombre dans un état second où la réalité se mêle à des rêves étranges, faisant ressurgir l'histoire de son aïeul, expulsé de l'île de Lewis dans les années 1850, au moment de la Famine de la pomme de terre. Avec la certitude folle que le destin de Kirsty comme le sien se sont noués là, quelque cent cinquante ans plus tôt, dans un amour interdit qui n'a cessé de brûler ni de hanter. Le face-à-face entre le détective et la suspecte sur une falaise escarpée de l'île d'Entrée se superpose à l'image sépia d'une adolescente embrassée à l'ombre des pierres levées puis perdue sur un quai de Glasgow, dans le tumulte d'un navire qui déporte des milliers de misérables vers le Nouveau Monde.

Avis d'un membre du club Rouletabille (Michel W.) :


Ce roman se situe de nos jours sur l’île d’Entrée au Québec (archipel dans la baie du Saint Laurent)  et à la fin du XIXème siècle sur l’île de Lewis (les Hébrides extérieures : archipel au nord-est de l’Ecosse) que Peter May a rendue célèbre à l’époque où les populations rurales ont été purement et simplement déportées pour être remplacées par des moutons.
Une nuit de tempête James Cowell est poignardé à mort sur l’île d’Entrée où aucun crime n’a jamais été commis auparavant.  Sime Mackenzie, un flic insomniaque, passablement déprimé depuis la rupture avec sa femme, est dépêché sur les lieux. C’est le seul à parler anglais sur cette île résolument non francophone. Il est chargé d'interroger Kirsty, la femme du défunt, vers laquelle tous les soupçons convergent. Au premier regard, il a éprouvé une sensation de déjà connaître Kirsty Cowell, et l'enquête provoque chez lui des rêves en lien avec son histoire familiale, maintes fois racontés par sa grand-mère dans son enfance.
Ces sauts dans le temps sont légion en ce moment chez les auteurs de polars. Bon, on apprend quand même pas mal de chose sur l’histoire de l’Ecosse et de l’implantation des populations sur les côtes de l’Amérique du Nord.
L’ensemble est bien renseigné et l’on est emporté dans ces îles somptueusement décrites.
Un des coups de cœur de ce début d’année.
Les ouvrages précédents  de cet auteur qui vit en France sont à découvrir  (une trilogie Ecossaise). D’abord publiés en Français avant d’être traduits. Pourquoi ne pas avoir continué avec cet ouvrage dont la traduction est approximative : des coquilles au fil des pages ?


Note : 17/20

Avis d'un membre du club Rouletabille (Christine L.) :

Peter May, que je n'avais jamais lu auparavant, connu entre autres pour la trilogie écossaise, rejoindra certainement mes prochaines lectures.
Un meurtre est commis su l'île d'Entrée dans l'archipel des îles Madeleine au Canada.
Sime McKenzie, inspecteur insomniaque aux lointaines origines écossaises est mandaté pour enquêter vu sa connaissance de la langue anglaise. Il faut savoir que les habitants de l'île d'Entrée ne parlent pas le français. Ils sont descendants d'émigrants du XIXème siècle originaires des îles Hébrides.
En arrivant, Sime a l'impression étrange de connaître Kristy Cowel, la veuve, principale suspecte du crime. Il est troublé, il ne l'a pourtant jamais rencontré au préalable. Sime a des flashs et repense à l'histoire et au journal de ses ancêtres. On plonge avec lui dans les Hébrides du XIXème siècle. Nous visiterons avec lui une partie de l'histoire de l'Ecosse, la bataille de Culloden, la grande famine de la pomme de terre, l'immigration forcée vers le Canada. Passé et histoire feront face tourà tour durant le récit. Ils s'entremêleront.

Une intrigue policière actuelle bien menée, très agréable à lire.

Note : 15/20


Le violoniste de Metchild Borrmann

Moscou, 1948. Alors que le violoniste virtuose Ilja Grenko quitte la salle de concert sous des tonnerres d'applaudissements, son stradivarius à la main, il est arrêté et conduit à la terrifiante Loubianka, le siège du KGB, sans comprendre ce qu'on lui reproche. Après des jours de privations, d'humiliations et d'interrogatoires, Ilja signe des aveux absurdes qui le condamnent à vingt ans de goulag, contre la promesse que sa femme Galina et leurs deux jeunes enfants ne seront pas inquiétés. Mais sa famille est envoyée en exil au bout du monde, dans un enfer à ciel ouvert au Kazakhstan. Le violon de Grenko d'une valeur inestimable disparaît à jamais. Deux générations et quelques meurtres plus tard, le petit-fils d'Ilja, Sasha, se met en quête du stradivarius et apprend les heures les plus sombres de l'histoire de sa famille, broyée par le régime totalitaire et ses hommes de main, indifférents à toute dignité humaine.

Avis d'un membre du club Rouletabille (Maryse W.) :


En 1948 un violoniste virtuose et très connu est arrêté avec son stradivarius hérité de son arrière-grand père.
Le goulag des grandes purges staliniennes deviendra son avenir.
Un engrenage fatal suivra la famille d’Ilja sur 2 générations.
L’auteur entremêle les époques et les parcours séparés d’Ylia, de son épouse et de son petit fils Sacha.
La quête du fameux stradivarius va plonger son petit fils dans des situations difficiles où le passé le rattrape.
Mais ici c’est la reconstitution sociale d’un réalisme glaçant qui prime sur le polar.
Ecriture efficace, intrigue bien orchestrée.
Roman poignant.    


Note : 17/20

L'assassin de la Nationale 7 de Michèle Barrière

Début septembre 1929. Adrien Savoisy, fils de Quentin, né en 1900, est enquêteur gastronomique occasionnel pour le Michelin.  Il est aussi un grand amateur de voitures de luxe et c'est au volant de sa toute nouvelle Delage 28S qu'il prend la Nationale 7 direction Antibes pour aller y tester tous les nouveaux hôtels de luxe . Dès sa première étape, à Saulieu, Adrien est témoin de la mort d’un obèse au restaurant « La Côte d’or ». Puis d’un accident de voiture suspect à Nuits-Saint-Georges. A Mâcon, un cuisinier trouvera la mort dans d’horribles conditions.
Il n’est pas le seul témoin. Un petit groupe hétéroclite de voyageurs suit le même chemin que lui. Dont Curnonsky, le célèbre critique culinaire.  Adrien va mener l’enquête entre gratin d’écrevisses, poularde de Bresse truffée et île flottante aux pralines roses...


Avis d'un membre du club Rouletabille (Maryse W.) :


C’est un policier gastronomique. Donc on y apprend des noms de plats, de vins tout en parcourant le trajet de la nationale 7 du Nord au Sud.
Adrien, missionné par le guide Michelin, doit faire la critique d’un hôtel à Antibes.
De la bouffe, encore de la bouffe !!!!!!!
L’intrigue policière est très plate ; c’est roman indigeste qui n’est pas à la hauteur de ses plats et ce, malgré l’écriture légère.
Décevant .   


Note : 7/20

Avis d'un membre du club Rouletabille (Laurence F.) :

Peut être qualifié de "policier de gare", intrigue simple, voir fade, agrémentée de descriptions de la vie épicurienne et insouciante du milieu aisé de l'entre-deux guerres.
Répétitif.

Note : 8/20

Le détroit du loup d'Olivier Truc

Le printemps dans le Grand Nord, une lumière qui obsède, une ombre qui ne vous lâche plus. À Hammerfest, petite ville de l'extrême nord de la Laponie, au bord de la mer de Barents, le futur Dubai de l'Arctique, tout serait parfait s'il n'y avait pas quelques éleveurs de rennes et la transhumance... Là, autour du détroit du Loup, des drames se nouent. Alors que des rennes traversent le détroit à la nage, un incident coûte la vie à un jeune éleveur. Peu après, le maire de Hammerfest est retrouvé mort près d'un rocher sacré. Et les morts étranges se succèdent.
En ville les héros sont les plongeurs de l'industrie pétrolière, trompe-la-mort et flambeurs, en particulier le jeune Nils Sormi, d'origine sami.
Klemet et Nina mènent l'enquête pour la police des rennes. Mais pour Nina une autre quête se joue, plus intime, plus dramatique. Elle l'entraîne à la recherche de ce père disparu dans son enfance. Une histoire sombre va émerger, dévoilant les contours d'une vengeance tissée au nom d'un code d'honneur implacable.


Avis d'un membre du club Rouletabille (Michel W.) :


C’est Français ; c’est Nordique mais vraiment le Grand Nord ; l’Arctique, le pays des Lapons avec  le peuple Sami et ses rennes. C’est un récit où les  traditions  s’entrechoquent  avec les réalités de notre époque.  Réalités économiques sociales et environnementales.  L’histoire se passe  durant la période où les nuits sont ridiculement courtes voire inexistantes.
-La course au profit  au bord et sur la mer de Barents qui recèle d’immenses gisements gaziers et pétrolifères.
-Les plongées expérimentales dans de grandes profondeurs à la fin des années 1970  au mépris des règles de sécurité élémentaires.
- La  transhumance des rennes qui vient perturber les projets des compagnies pétrolières.
- Les traditions séculaires des lapons.
Un roman résolument lent ; qui prend son temps et qui nous fait plus ou moins perdre nos repères temporels à moins que ce ne soient  les immensités blanches et l’ivresse des profondeurs.
Bien sûr il y a des morts : de froid, d’accident de décompression ou médicamenteuses. Meurtres, suicides ou accidents ? Les drames des plongeurs ne sont-ils pas liés aux drames des Samis et de leurs rennes ?
Un polar ? Oui et pourtant  est-ce le froid qui en ressort à chaque page, les jours sans nuit ou le passage en caisson qui ont fait que la lecture de ce roman m’a pris un temps fou ?
Ce n’est pas un récit de hall de gare  tant cet ouvrage se prête à la réflexion.
Attention, ce n’est pas spécialement une lecture plaisir : ça fait mal.
Moi, je me suis endormi à chaque chapitre. Sûrement à cause du froid et du manque de nuit.
Ce qui a pénalisé cet ouvrage et m’en a gâché la lecture. (Je n’aime pas mettre plus d’un mois pour lire un polar !)

Note : 14/20 


Avis d'un membre du club Rouletabille (Laurence F.) :

Laponie, histoire politique et culturelle du peuple sami. Intrigue alambiquée et complexe. Dénouement qui laisse sur sa faim.

Note : 8/20

300 mots de Richard Montanari

300 mots. C'est ce que le rédacteur en chef de Nick Stella, journaliste criblé de dettes et en mal de reconnaissance, lui concède pour évoquer une étrange affaire. Une prostituée et son client ont été retrouvés morts. Fait divers apparemment banal, sauf que le client en question est un prêtre. Et qu'il n'est que la première victime d'un tueur particulièrement pervers. Dans l'ombre, celui-ci observe cinq proies, prêt à faire basculer leur existence bien tranquille. L'une d'entre elles, il le sait, est responsable de la mort, vingt ans plus tôt, d'une adolescente lors d'une soirée d'Halloween. Que s'est-il passé ce soir-là ? Et laquelle des cinq personnes présentes lors du drame est coupable ? Dans ce nouveau roman à la tension permanente, Richard Montanari nous met sur la piste de deux coupables, l'un dans le passé, l'autre dans le présent. Avec une perversité digne de celle de son personnage, il nous fait entrer dans l'esprit du tueur sans jamais révéler son identité. Il est pourtant l'un des protagonistes principaux de l'enquête de Nick : au lecteur de deviner lequel avant un final qui restera dans toutes les mémoires.

Avis d'un membre du club Rouletabille (Michel W.) :


On est en Ohio, à Cleveland. Nick Stella, fils de flic, est un jeune journaliste en free lance fauché, de part les frais occasionnés pour les soins de sa femme et de ceux pour la maison de retraite  de son grand-père. Nick  est obligé d’emprunter à des gens peu recommandables, alors quand il apprend par son cousin qui est prêtre qu’un double décès suspect s’est produit dans la paroisse Saint-François….. Nick rêve d’un scoop. 300 mots, c’est ce que le rédacteur en chef de son journal lui concède pour évoquer une affaire peu banale.
A partir d’une liste de noms et d’un poème que la première victime avait reçus sur son portable dissimulé dans une couverture de livre Nick va avoir besoin de l’aide du Birdman, surnom d’un flic de la criminelle, pour démêler cette affaire avant que le FBI ne s’en mêle…
Je ne connaissais pas cet auteur et ai choisi le livre un peu au hasard. C’est un polar presque impeccable. On croise le tueur, les victimes et d’autres personnages victimes collatérales… sans jamais se douter de l’identité du meurtrier. Si peut-être un peu quand même vers la fin… Au fil des pages, on se retrouve très vite sous tension.
Je n’en dirais pas plus. Auteur à découvrir. C’est son deuxième roman.


Note : 15/20