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mercredi 2 novembre 2016

Le cri de Nicolas Beuglet

Hôpital psychiatrique de Gaustad, Oslo. À l'aube d'une nuit glaciale, le corps d'un patient est retrouvé étranglé dans sa cellule, la bouche ouverte dans un hurlement muet. Dépêchée sur place, la troublante inspectrice Sarah Geringën le sent aussitôt : cette affaire ne ressemble à aucune autre…  Et les énigmes se succèdent : pourquoi la victime a-t-elle une cicatrice formant le nombre 488 sur le front ? Que signifient ces dessins indéchiffrables sur le mur de sa cellule ? Pourquoi le personnel de l'hôpital semble si peu à l'aise avec l'identité de cet homme interné à Gaustad depuis plus de trente ans ?  Pour Sarah, c'est le début d'une enquête terrifiante qui la mène de Londres à l'île de l'Ascension, des mines du Minnesota aux hauteurs du vieux Nice.  Soumise à un compte à rebours implacable, Sarah va lier son destin à celui d'un journaliste d'investigation français, Christopher, et découvrir, en exhumant des dossiers de la CIA, une vérité vertigineuse sur l'une des questions qui hante chacun d'entre nous : la vie après la mort…  Et la réponse, enfouie dans des laboratoires ultrasecrets, pourrait bien affoler plus encore que la question !

Avis d'un membre du club Rouletabille (Christian N.) :


 Livre passionnant avec une alternance de temps très fort et de plus faibles.

Le style : Il est très enlevé et écrit dans un très bon français. Il mélange avec adresse la grande histoire du livre avec la petite histoire personnelle de l’inspectrice. L’auteur maintient toujours le lecteur dans l’envie d’être déjà au chapitre suivant.

Personnages et lieux : Le personnage principal est une inspectrice Norvégienne surdouée dans le travail mais dépressive dans sa vie privée. Elle est aidée et aide un journaliste d’investigation. Il y a aussi une ancienne victime qui par un horrible chantage pousse les deux héros à réussir absolument leur mission. Le dernier personnage important est un milliardaire Américain à l’origine de tout cela. Tout ceci part de Norvège puis en France, l’ile de l’Ascension pour finir au Etats-Unis d’Amériques.

L’intrigue : Suite à une mort semblant naturelle au départ mais s’avérant être un meurtre, par peur, l’inspectrice Geringen découvre que cela faisait partie d’expérience mise au point pendant la guerre froide. 
L’enquête l’amène en France où vie une ancienne victime qui pour connaître la vérité fait chanter le journaliste en enlevant son fils adoptif. La C.I.A. en est à l’origine mais arrête tout lorsque l’expérience est divulguée publiquement. Il s’avère que les deux initiateurs de l’expérience sont le père du journaliste et le grand père de l’enfant, pour le coté scientifique, et un milliardaire Américain qui veut prouver que l’âme est immortelle, pour le financement (ceci pour prouver que Dieux existe). Ceux-ci continu donc pour leur compte. Après différentes péripéties l’inspectrice découvre la vérité et sauve l’enfant. De son coté le milliardaire découvre lui que l’âme survie à la mort. Mais cela quelque soit sa vie sur terre, donc que Dieux n’y est pour rien, aussi se fait-il sauter avec sa découverte pour que la religion soit toujours un rempart contre le mal.

Conclusion : Livre passionnant même si les personnages sont des surhommes. On ne s’ennui jamais en étant toujours pressé de connaître la suite. De plus écrit dans un excellant Français.

Note : 15/20

Avis d'un membre du club Rouletabille (Valerie L.) :


2ème roman de cet auteur français, scénariste et directeur artistique de la chaîne de TV M6
Dans un hôpital psychiatrique en Norvège, un patient sans nom, portant tatoué sur le front le numéro 488, est retrouvé mort, son visage exprimant une peur profonde (qui n’est pas sans rappeler le cri de Munch). Il s’agirait d’un suicide, mais plusieurs détails chiffonnent l’enquêtrice Sarah Geringën et le médecin légiste. Pourquoi l’équipe soignante de cet hôpital a-t-elle maquillé ce meurtre en suicide ? Elle va remonter les différentes pistes et poursuivre une enquête qui va la mener à Paris, sur L’ïle de l’Ascension, dans les mines du Minnesota, pour finir à Nice.
Nicolas BEUGLET s’inspire d’expériences menées par la CIA dans les années 50 dans le cadre du projet MK-Ultra pour construire l’intrigue. C’est un thriller haletant et plein de rebondissements.
Ma seule réserve quant à ce roman, qui commence pourtant très très bien, est l’accélération du rythme au tiers du livre. C’est à mon goût un peu trop frénétique, trop de révélations, beaucoup trop de courses poursuites qui font penser aux films d’action grands publics américains, dont je ne suis pas spécialement fan ou alors petite dose.

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