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mercredi 2 novembre 2016

Le lagon noir d'Arnaldur Indridason

Reykjavík, 1979. Le corps d'un homme vient d'être repêché dans le lagon bleu, qui n'est pas encore aussi touristique qu'aujourd'hui. La victime serait tombée d'une très grande hauteur, peut-être a-t-elle été jetée d'un avion. En découvrant qu'il s'agit d'un ingénieur qui travaille à la base américaine de Keflavik, l'attention de la police se tourne vers de mystérieux vols secrets effectués entre le Groenland et l'Islande. 
Les autorités américaines ne sont pas prêtes à coopérer et font même tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher la police islandaise de faire son travail. Conscients des risques qu'ils prennent, Erlendur et Marion Briem poursuivent leur enquête avec l'aide d'un officier de la base. En parallèle, Erlendur travaille sur une vieille affaire non résolue : une jeune fille disparue sur le chemin de l'école, quarante ans plus tôt. 
Les témoins disent qu'elle sortait avec un garçon de Camp Knox, un quartier pauvre, où les gens vivent dans les baraquements abandonnés par les soldats américains après l'occupation de l'Islande. Le petit ami ne sera jamais retrouvé et les parents mourront sans savoir ce qu'il est advenu de leur fille. Erlendur est contacté par une tante qui lui demande de trouver la vérité. Erlendur a trente ans et vient de divorcer. 



Avis d'un membre du club Rouletabille (Simone H. ) : 

Atmosphère glauque.
Deux enquêtes menées en parallèle, l'une sur un crime actuel mais contrariée par l'armée américaine, l'autre sur un crime ancien.
L'inspecteur Erlendur devra asseoir ses convictions, contourner les obstacles et user de diplomatie.
Complexe mais efficace.

Note : 14/20

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