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mercredi 22 mars 2017

Portrait de groupe avec parapluie de Viollette Cabessos

Marthe Bothorel, soixante-dix ans, s'est prise de passion sur le tard pour l'histoire de l'art : de musées en cours de dessin, l'autodidacte plonge dans un monde qui la fascine. Un dimanche, lors d'un concours de peintres amateurs, elle découvre le corps d'une femme assassinée selon un rituel aussi macabre que spectaculaire. Le premier d'une longue série... En compagnie de deux autres mamies aussi déjantées qu'elle et d'un policier mélomane, Marthe décide de démasquer le talentueux tueur ! Un polar original, érudit et cocasse, où l'auteur du Teinturier de la lune et de La Promesse de l'ange nous embarque dans une enquête échevelée sur les traces des grands peintres du XXe siècle, du Bateau-Lavoir de Montmartre à la Ruche de Montparnasse.

Avis d'un membre du club Rouletabille (Christian N.) :


(Ndr : les parties en blanc révèlent des points importants de l'intrigue. Pour les lire il suffit de les surligner. )

Le style : Ce livre se lit assez facilement car il est écrit simplement. Les énumérations des peintres et de leurs œuvres sont plutôt rébarbatives pour les lecteurs qui ne sont pas des passionnés par la peinture du début du XXème siècle.


Personnages et lieux : Le personnage principal est un obscur architecte qui est le petit fils d’un peintre contemporain de Picasso est d’autres artistes célèbres de la même époque. Trois copines excentriques de plus de soixante dix ans et un commissaire mélomane mais peu compétent comme enquêteur, viennent compléter le tableau.

L’intrigue : Une mamie peintre amateur découvre lors d’un concours de peinture une jeune fille tuée et intégrée dans la reproduction d’un tableau de Derain. D’autres meurtres suivent avec toujours comme point commun un cadavre intégré dans la reproduction d’un tableau de peintre célèbre. Le tueur est le petit fils d’un peintre de Montmartre ayant aidé ces artistes qui, une fois devenus riches et connus, le méprisèrent. Aussi pour le venger, il les tue artistiquement (croit-il) en reproduisant une de leur œuvre. Le commissaire ne trouve rien, c’est la mamie artiste, qui par hasard découvre, qui est le tueur. Le chien de la mamie la sauve du meurtrier et pousse celui-ci à se suicider.

Conclusion : Livre dont le coté polar n’est qu’un prétexte pour nous faire connaître la vie des peintres du début du XXème siècle à Montmartre et ensuite à Montparnasse. J’ai appris certaines choses sur la peinture mais j’ai trouvé l’enquête policière proche de zéro ce qui est désolant pour un livre classé dans le registre policier.

Note : 9/20

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