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mercredi 19 avril 2017

La fille du brouillard de Donato Carrisi

Anna Lou est une jeune fille exemplaire. 
Alors pourquoi aurait-elle fugué la veille de noël ? Ou serait-ce un kidnapping ? Mais qui lui voudrait du mal dans son paisible village des Alpes ? 
Le commandant Vogel, star de la police, est envoyé sur place. Entouré de sa horde de caméras, il piétine.
Aucune piste, aucun indice ne s'offre à lui. 
Devant ses fans, il ne peut pas perdre la face. Vogel résistera-t-il à la pression de son public qui réclame un coupable ?

Avis d'un membre du club Rouletabille (Christian N.) :

Le style : Ce livre est de lecture simple et très agréable. De schéma classique avec un début qui prépare la fin, suivit d’une intrigue parfaitement chronologique et d’un dénouement qui est la suite du tout premier chapitre. La traduction de l’italien est de très bonne qualité.


Personnages et lieux : Tout le récit tourne autour du commissaire Vogel, dont la méthode est de se servir (et de servir) des médias, principalement des chaines d’information représentées ici par la journaliste Stella Honner. Les autres personnes ayant un rôle important sont un professeur du lycée local et le psychiatre légal. Mais aussi un assez grand nombre de gens qui tous, même sans rôle primordial ont toutefois leur importance. 
Toute l’histoire se passe dans un petit village des Alpes à priori inventé.


L’intrigue : Une jeune fille sans histoire disparaît, affaire banale s’il en est. Le fameux commandant Vogel qui enquête sur cet enlèvement entend bien en profiter pour faire oublier le fiasco d’une enquête précédente. Pour cela il déclenche une tempête médiatique pour obtenir le maximum de moyens. S’en suit un déroulé d’enquête classique et méticuleux qui s’accélère sur la fin pour finir de manière inattendue.


Conclusion : Livre de très grande qualité autant par son écriture que par l’originalité du scénario. L’auteur ne se contente pas d’écrire un excellent polar, il montre une évolution de la société toujours plus médiatique avec les avantages, mais aussi les outrances que cela engendre.

Note : 17/20

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